vendredi 31 décembre 2021

Boucle

   Pour 2022, le stylet se laisse aller vers 2002, sans craindre les tragédies, le ridicule, mouillant les sentiments qui l'on forgé... Arborant tendresse et cicatrices. 



jeudi 29 octobre 2020

Angiospermae

 Une fleur, excroissance d'une graine enracinée dans la tête. La connaît-on ? A-t-elle un nom ? Dis-le moi... 


lundi 9 septembre 2019

Sur le fil

  Elle erre en la folle, la sombre passion et l'apparente verte stabilité en ignorant naïvement qu'elles sont identiques en leur essence.



jeudi 22 août 2019

Bleue Gaïa

  Elle s'est glissée entre les arbres, avec ses érodés oripeaux, dissimulant ses veines à la sève noire comme son cœur lent et bleu de peau. 




mercredi 17 juillet 2019

L'arbre Naïf.

Son vert naïf pour accompagner son gris gothique. 
Pas de cadre ! m'a-t-elle dit... Elle a raison. 






lundi 24 juin 2019

L'arbre en vrille

  Cet arbre, si beau, massacré par une sombre humeur. Les souvenirs d'Albuquerque, son origine, n'ont pu que parasiter les gestes. Elle le recevra avec politesse et humour, après tant d'années... 
  Les pigments préféreront-ils ce si bel olivier qui m'a fait de l'œil, ce matin ? 

© Bertrand Bonnafous 

lundi 10 septembre 2018

Humeurs

  Qui fait quoi ? Que pensent-ils ? Leurs motifs ? Le mystère des cerveaux dans lequel se faufiler doucement.




  Mon fils me reproche de ne pas systématiquement signer mes images. Comme ça, c'est fait !


61,5 cm x 25,5 cm 
24.22 inch x 10.04 inch

+

lundi 9 avril 2018

Notre Monstre - नोट्रे मॉन्स्टर


  Le monstre quitte nos âmes.
Le pus coule de nos corps, laissant une porte ouverte aux anges, un corridor écarlate, écaillé et menaçant. 
La bête s'égare en périphérie de ses murmures - cycles de ses tourments.
Tombera son masque lors de ses pas incertains. De sa mue, son cœur enflera, pudique, amnésique, se glissera parmi les anges salvateurs pour lécher les fissures de son crime inhumé.
  La toile se tisse à nouveau, réanime les souvenirs, les hisse hors du gouffre des folies oublieuses... 


jeudi 29 décembre 2016

Second Kabuki

  Jadis, la danseuse poussa le monstre à sortir du livre. Mais la danseuse savait ensorceler les esprits et le monstre retourna dans sa couverture. Seulement, les pages jaunies laissèrent passer, lentement, la vitalité du monstre assagi qui attendait un nouveau cycle et ses nouveaux pas.   

Tentative de description neutre, non interprétée. La peinture sur carton montre le visage pâle d'une femme, fine, en plongé. Elle est légèrement maquillée comme pour un kabuki ; le haut visible de son vêtement peut faire penser à un vêtement japonais. Ses cheveux noir sont tirés sur les côtés en couettes coloré de rouge mais une frange masque son font. Ses yeux font penser à ceux d'un chat.

dimanche 27 mars 2016

D'acier ou de bois.

Un bref regard métallique l'a figé en son cœur pour quelques cycles... Pour l'éternité, qui sait ?



Steel or wood.
A brief metallic look has frozen him into her heart for a few cycles ... For eternity, who knows?

Peinture sur bois, métal et corail - 34,8 cm x 79 cm 
Painting on wood, metal and coral - 13,7 inches x 31,1 inches 

mardi 26 janvier 2016

jeudi 15 octobre 2015

Eux

Il existe une forêt où l’on sacrifie des cerises de café au pied d’un tilleul pour que l’hermaphrodite retrouve sa moitié, et qu’il progresse enfin sur ses quatre pieds. 


Edition 2018
Arrivent les blessures, les sutures et peut-être la guérison...


mardi 18 novembre 2014

Innocence ? La meilleure blague après la mort.

Une cerise, un coquelicot, un pavot blanc...  appuyez fermement sur la plaie, près des veines pulmonaires.


Peinture sur bois 79,5 x 35 cm

mercredi 21 août 2013

Diaphane

  Diaphane pour rire, où le cœur se perd dans mille puits de glace et de sang, puis s'en revient sans un fruit. 


Peinture à l'huile sur toile - 22 cm x 27 cm
Oil painting on canvas - 22 cm x 27 cm
°